Titulaire d’un diplôme d’Ingénieur commercial option Finances, elle a occupé pendant douze (12) années dans une institution bancaire en Côte-d’Ivoire, la SGBCI (filiale de la Société Générale), les fonctions d’Auditeur Interne, de responsable de la Surveillance Permanente, de Contrôleur de gestion, d’Analyse Financier et de Conseiller Clientèle Commerciale Grandes Entreprises et PME. Puis la fonction de Directeur Administratif et Financier dans une société pétrolière avant d’exercer comme Gérante et Directrice de Publication du journal de l’Église catholique en Côte-d’Ivoire. Depuis 2012, elle est entièrement consacrée au service de Dieu au sein de la Communauté Catholique Mère du Divin Amour (CMDA), communauté nouvelle de droit diocésain ayant reçu sa reconnaissance définitive en 2012 par Son Éminence Jean-Pierre Cardinal KUTWA, Archevêque d’Abidjan.
Mme Marie-Laure ABOTCHA, est le 6ème enfant d’une famille de huit (08). Orpheline de mère dès l’âge de cinq (05) ans, elle ne gardera de celle-ci aucun souvenir sinon uniquement les édifiants témoignages entendus qui la présentait comme une femme très douce et aimable. C’est probablement d’elle que sa fille tiendra ce trait de caractère. De son père, elle le dira elle-même, « il a beaucoup compté pour moi. Conscient que nous avions trop tôt perdu notre mère, il nous a entourés de beaucoup d’amour et d’affection. Et je crois qu’il a énormément et positivement influencé aujourd’hui la relation que j’ai avec « Dieu le Père ». Malheureusement, il s’en ira lui aussi de façon prématurée vers la demeure du Père, lorsqu’elle aura l’âge de quatorze (14) ans, le 07 Octobre 1983, le jour même de son anniversaire. Marie-Laure ABOTCHA est membre co-fondateur de la Communauté Catholique Mère du Divin Amour. Elle est originaire de Blockhauss, un village situé au bord de la lagune Ébrié dans la ville d’Abidjan, capitale économique de la Côte-d’Ivoire, en Afrique de l’ouest. C’est d’ailleurs dans ce village qu’est née ladite communauté. Elle est mère de deux magnifiques enfants. Après de brillantes études au Lycée Sainte Marie d’Abidjan, un lycée d’excellence, où elle a fait tout son cycle secondaire sanctionné par un baccalauréat série D, elle est orientée à la faculté de médecine d’Abidjan qu’elle abandonnera à la quatrième année suite à des grèves intempestives au niveau estudiantin et à la déclaration de l’année blanche pour la première fois dans cette faculté. Elle s’orientera vers les études financières d’où elle obtiendra le diplôme d’Ingénieur Commercial option Finances. Elle est immédiatement embauchée par une grande banque où elle travaillera pendant douze (12) années, exerçant successivement les fonctions d’Auditeur Interne, de contrôleur de gestion, d’analyste financier et de conseiller clientèle PME et Grandes Entreprises. Elle occupera également le poste de responsable de la Surveillance Permanente. Elle sera ensuite débauchée par un groupe pétrolier en tant que Directrice Administrative et Financière, assurant par ailleurs l’intérim du PDG en cas de déplacement. « «La grandeur d’un homme est déterminée par le but pour lequel il vit et sa volonté à payer le prix pour l’atteindre ». Charles BLAIR Malgré sa position sociale et tous les avantages liés à sa nouvelle fonction, elle va renoncer à tous ces privilèges et se mettre entièrement au service du Seigneur dès que l’appel de Dieu retentira dans son cœur. « Quand le mystère est trop impressionnant, on n’ose pas désobéir ». Antoine de Saint-Exupéry
Comme elle le soulignera elle-même, à sa plus tendre enfance déjà, son âme innocente était envahie par le poids des souffrances du monde qui remontaient jusqu’à elle. C’est à cet âge que la quête intérieure de Dieu et le sens réel de l’existence se sont imprimés en elle. Cette quête sera renforcée par sa fréquentation assidue des sœurs de la congrégation Saint François Xavier du Lycée Sainte Marie de Cocody à Abidjan, qu’elle a fréquenté durant tout son cycle secondaire. L’accès à leur riche bibliothèque va développer chez elle le goût de la lecture mais surtout l’immense désir de marcher sur le chemin de la sainteté et d’entrer dans une vie mystique à l’image des grands saints tels que Jean de la Croix ou Thérèse d’Avila. Plus tard, elle militera au sein du renouveau charismatique où elle fera l’expérience de l’effusion du Saint-Esprit et s’engagera davantage dans l’Église. En 1989, avec d’autres frères et sœurs dont le frère Clément AKOBE, fondateur de la Communauté Catholique Mère du Divin Amour, elle va débuter une expérience de vie, de témoignage et de mission, qui débouchera sur la naissance de la Communauté Catholique Mère du Divin Amour. Au sein de cette communauté, elle est à ce jour, membre du collège des Anciens et Responsable de la MIFFA (Mission des Fils et des Filles de l’Alliance). Son amour et son attachement à l’Église vont la porter au-delà des murs de sa Communauté. Elle va ainsi assurer la charge de Directrice Générale du quotidien de l’Église catholique en Côte-d’Ivoire. Sa passion pour la Bible et son désir de servir l’Église lui vaudront deux nominations : l’une de la Conférence des Évêques Catholiques de Côte-d’Ivoire en tant que l’un de leurs représentants au conseil d’administration de l’Alliance Biblique de Côte-d’Ivoire où elle a occupé de 2014 à 2020, le poste de Trésorier Général Adjoint. L’autre émanant de la Conférence Épiscopale Régionale de l’Afrique de l’Ouest (RECOWA – CERAO) où elle est membre du comité épiscopal de travail ŒUVRES PONTIFICALES MISSIONNAIRES, MISSIO. Elle sera l’unique laïque au sein du comité scientifique du Symposium des Conférences Épiscopales d’Afrique et de Madagascar (SCEAM) ayant travaillé à l’élaboration du document sur l’apport de l’Église d’Afrique au synode sur la famille tenue en octobre 2015 à Rome. En 2021, elle sera cooptée comme membre de l’équipe nationale de contact du synode sur la synodalité. Elle assurera en son sein le rôle de responsable de la commission Méthodologie et de vice-responsable de la commission Communication. C’est dans ce cadre qu’elle a été mandatée par la Conférence des Évêques Catholiques de Côte-d’Ivoire pour représenter l’Église de son pays à la phase continentale de ce synode, en mars 2023 à Addis-Abeba en Éthiopie. Elle a par ailleurs contribué à rédiger le rapport de la phase continentale de l’Afrique, dans le livre « People have spoken » paru à Rome et retraçant les expériences synodales des phases continentales du monde entier. Depuis juin 2022, elle est l’Administrateur Général des Médias Catholiques de son pays, nommée par la Conférence des Évêques Catholiques de Côte-d’Ivoire
Lorsque j’ai commencé à travailler, j’ai utilisé toutes mes économies, non pas à l’achat de quelque bien matériel, mais à me constituer une bibliothèque chrétienne. La passion que je nourrissais pour la Parole de Dieu m’a emmenée à lire de grands auteurs bibliques. Je voulais connaître Dieu au travers de sa Parole, la lire, la méditer, la prier, m’en imprégner suffisamment afin d’être un témoin authentique et pouvoir rendre compte de ma foi.
J’ai désiré cette méditation profonde de la parole de Dieu parce qu’animée du désir d’imiter le Christ en tout, je souhaite conformer ma vie à la sienne et agir en toutes choses comme lui-même l’aurait fait.
En m’attachant à la Parole de Dieu, elle s’est révélée à moi comme un trésor incommensurable. Toutes les autres choses ont perdu de leur éclat et comme le dit Ste Thérèse d’Avila, Dieu s’est présenté à moi comme LE TOUT.
Philippiens 3, 4-14
Moi aussi, cependant, j’aurais sujet de mettre ma confiance en la chair. Si quelque autre croit pouvoir se confier en la chair, je le puis bien davantage, moi, circoncis le huitième jour, de la race d’Israël, de la tribu de Benjamin, Hébreu né d’Hébreux ; quant à la loi, pharisien ; quant au zèle, persécuteur de l’Église ; irréprochable, à l’égard de la justice de la loi.
Mais ces choses qui étaient pour moi des gains, je les ai regardées comme une perte, à cause de Christ. Et même je regarde toutes choses comme une perte, à cause de l’excellence de la connaissance de Jésus Christ mon Seigneur, pour lequel j’ai renoncé à tout, et je les regarde comme de la boue, afin de gagner Christ, et d’être trouvé en lui, non avec ma justice, celle qui vient de la loi, mais avec celle qui s’obtient par la foi en Christ, la justice qui vient de Dieu par la foi,
Afin de connaître Christ, et la puissance de sa résurrection, et la communion de ses souffrances, en devenant conforme à lui dans sa mort, pour parvenir, si je puis, à la résurrection d’entre les morts.
Ce n’est pas que j’aie déjà remporté le prix, ou que j’aie déjà atteint la perfection ; mais je cours, pour tâcher de le saisir, puisque moi aussi j’ai été saisi par Jésus Christ. Frères, je ne pense pas l’avoir saisi ; mais je fais une chose : oubliant ce qui est en arrière et me portant vers ce qui est en avant, je cours vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus Christ.
Ma vie a reçu une orientation différente et aujourd’hui, Dieu est devenu mon unique raison d’être et d’exister, le Dieu sans lequel ma vie tombe en ruine. Et comme le disait Saint Jean de la Croix : “l’âme qui désire que Dieu se donne à elle à fond, doit se donner à fond, sans rien garder pour soi. Ce qu’il veut, c’est le Tout par le Rien”.
Il s’agissait alors pour moi de vivre comme si je voyais l’Invisible. Un auteur affirmait ceci :
“Si nous croyons, nous devons anticiper la vie du ciel. Nous ne vivons vraiment que dans la mesure où nous l’anticipons. Si nous ne croyons pas à la vie éternelle, il est impossible de vivre, même ici-bas ; parce que si l’éternité n’est pas déjà mystérieusement présente en nous, la vie d’ici-bas n’est qu’un songe, une fable, une illusion« .
« La vie terrestre se manifeste comme l’expression et le jaillissement des instincts : instinct de propriété, instinct sexuel, instinct de l’affirmation de soi dans la volonté de puissance, même dans les choses religieuses. La vie bienheureuse n’est pas ainsi : elle est pureté absolue et pauvreté de tout bien. Tu n’as plus rien, car plus rien ne t’est étranger de manière que tu puisses le posséder. Dans la vie du ciel, nous ne possédons réellement que ce que nous sommes ».
Mon plus grand vœu, c’est de devenir une icône vivante, un tabernacle ambulant qui transporte Dieu. Devenir ces étoiles qui, comme celles des rois mages, guident les hommes de notre génération, sur le chemin qui mène à Dieu ; peut-être parce que moi-même, je l’aurai d’abord rencontré. Je désire du plus profond de mon être que les vies des chrétiens que nous sommes, disent Dieu par un témoignage édifiant et contagieux car comme le souligne l’épître aux Romains :
Romains 8, 19
« Aussi la création attend-elle avec un ardent désir la révélation des fils de Dieu ».
Pour réussir cette mission, avec la grâce du Saint-Esprit, il nous faut ANTICIPER L’ÉTERNITÉ BIENHEUREUSE !